Kali Gadji

Titi Robin Kali Gadji cover

kali gadji

1998 – CD et digital

Musiciens solistes invités :

Renaud Pion : saxophones, clarinettes / Jorge « Negrito » Trasante : batterie / Farid « Roberto » Saadna : chant, guitare, palmas, percussions / Abdelkrim Sami « Diabolo » : chant, bendir, darbuka, palmas / Alain Genty : basse / Bernard Subert : hautbois, vese, bombarde / Gabriel Levasseur : accordéon / Titi Robin : voix, guitare, ‘oud, bouzouq, textes, musiques et arrangements / Silvio Soave : prise de son et mixage

Kali Gadji

« Ce qui est écrit doit advenir. / C’est la pleine lune, cette nuit. / Mon âme erre dans les nuages. / Je veux entendre ta voix. / Ce qui est écrit doit advenir. »

Interlude / Kali Gadji

Titi Robin / @Bill Akwa Betote
Titi par Bill Akwa Betote

« J’imagine l’enfant / qui franchit la noire limite / que l’inconnu irrite / je plonge dans la lavande / des draps de lin blanc / les  verres de vin blanc / Tio Pepe / Pañolero le sait / je ne l’oublie pas / Tout Arles le sent déjà / le ciel s’entrouvre sous les sabots / du Pañolero »

Titi Robin / extrait de « Pañolero »

“Très loin de la world music habituelle et de ses rencontres calibrées, Titi Robin trouble l’idée de rencontre musicale. Il rappelle que la musique est affaire d’âme, d’esprit et de coeur.”

 Bertrand Dicale / Le Figaro

« ...Tu sais, même le lilas blanc a son ombre, ma fille ... »

Les compositions:

Certains des titres de cet album ont une nouvelle vie dans de futurs albums de Titi:

– « Pañolero », « Salutations » , « Bleu Indigo »,  Swing Wassoulou » et « Lovari »  été remixés et parfois réarrangés pour la compilation « Alezane ».

– Le thème instrumental de « Lovari » a été intégré entre autres aux « Fandangos Maures » de l’album « Un ciel de cuivre », puis dans « Hindi Lovari » de l’album « Laal Asmaan », ainsi que dans « Memed ve Seyrane » de l’album « Gül Yaprakları »

– Le thème instrumental « Le vent » est présent dans «Malika-e Sehra » de l’album « Laal Asmaan ».

– Le thème instrumental  final de « Guitarra Mia » est repris dans « Kabootar » de l’album « Laal Asmaan » et était déjà en germe des années plus tôt à la fin de l’improvisation « L’aile de la colombe » de l’album Le Regard Nu.

« ...Mais peut-être crains tu, gadji, que je te vole une mèche de cheveux ... »

Les arrangements orchestraux:

Titi Robin a souhaité fonder ses orchestrations sur des logiques musicales héritées d’un fonctionnement lié à l’esthétique du thème à arranger, comme par exemple les polyrythmies du chaâbi marocain dans le thème « Lovari » afin de ne pas greffer artificiellement à un thème donné une logique orchestrale étrangère qui ne « respirerait » pas de la même manière, ce qui se fait par contre beaucoup dans ce qu’on nomme  « world music »  ou « fusion (et qui est une toute autre démarche, très éloignée de sa philosophie personnelle). Concrètement, pour ce morceau, la basse d’Alain Genty joue le compas d’un premier bendir, le bendir de Diabolo joue la réponse complémentaire du second bendir, et Negrito joue à la batterie les variations libres que jouerait un troisième bendir. Le principe d’orchestration s’inspire d’une logique interne et la modernisation n’est pas une acculturation mais une évolution de la forme, en toute liberté créative. Titi reprendra ce principe pour les « Fandangos Maures » dans l’album « Un ciel de cuivre ». (Dans un arrangement « fusion », la batterie aurait joué une base groove occidentale solide, la basse aurait complété avec des riffs issus de la même référence dite « moderne » (sic) et le bendir aurait agrémenté la section rythmique de figures « ethniques » (re-sic!) .

Production: Auvidis – naïve  /  Distribution: Believe
Photo de couverture: Bill Akwa Betote /

Silvio Soave: prise de son et mixage / Guillaume Dubois: management / Titi Robin: direction artistique

While waiting for an English version of this site, here is some reading through the point of view of a musical journalist: On An Overgrown Path, by dear and respected Bob Shingleton.