Taziri

taziri
titi robin / Mehdi nassouli
Musiciens solistes invités :
Ze Luis Nascimento :
percussions
Francis Varis :
accordéon
Foulane Bouhssine:
ribab
Los rumberos catalans:
palmas, jaleos
prise de son et mixage: J.B. Brunhes
Titre
Titi Robin prolonge ici sa collaboration avec le jeune et charismatique artiste gnawa Mehdi Nassouli. Après avoir enregistré ensemble l’album marocain « Likaat » en 2010 et partagé la scène pour le spectacle « Les Rives », ils abordent un répertoire original de chansons et d’ instrumentaux, que Titi a composé pour l’occasion à destination de cette belle voix marocaine et du groove éclatant de son guembri, qui se marient si bien aux phrases incisives du bouzouq et de la guitare du musicien français. Titi a apporté ses mélodies ainsi que des textes en français que Mehdi a adapté en darija (arabe marocain).
Titi Robin (bouzouq, guitare)
Mehdi Nassouli (guembri, chant, percussions)
L’album « Taziri »est sorti le 21 avril 2015 chez World Village/Harmonia Mundi.

« «Taziri est un blues méditerranéen, tendant un pont musical entre les rives nord et sud de notre mer commune. »
Titi Robin
« Taziri est un blues méditerranéen, tendant un pont musical entre les rives nord et sud de notre mer commune. Taziri renoue avec ces racines qui nous lient. Aux clivages qui voudraient nous diviser, Taziri est fondamentalement rebelle. Signifiant en berbère le clair de lune, Taziri est là pour éclairer nos nuits. L’Afrique du Nord-Ouest, dont le Maroc fait partie, est une des sources essentielles de la musique nord-américaine à travers ce blues qui a tant nourri aujourd’hui la musique populaire occidentale. Mais c’ est aussi une part importante de l’histoire européenne, car nous avons à la fois hérité de la grande Andalousie et partagé nos vies et nos destins, notre sueur et notre sang. »
«"D’une rive à l’autre de la Méditerranée, le guitariste/oudiste Titi Robin fait perdre toute frontière à sa musique.»
FIP
D’une rive à l’autre de la Méditerranée, le guitariste/oudiste Titi Robin fait perdre toute frontière à sa musique.
Si Fip reste fidèle à Titi Robin et à sa musique atypique, ce n’est pas par simple habitude mais parce que quel que soit le voyage que le musicien entreprenant, quelle que soit la destination qu’il choisit, il nous emmène toujours dans sa valise. Et une fois de plus avec « Taziri », on n’est pas déçu du voyage…. Fortement imprégnés par les communautés gitanes et orientales son style et sa musique se sont, au fil des décennies, enrichis de polyphonies d’Afrique, d’inspirations indiennes et de toutes les sonorités qu’il a pu entendre en remontant le fil de la longue errance du peuple gitan. Ses précédents disques, comme « Les Rives » en 2011 ou « Alezane » en 2014, ont souvent été l’occasion pour Titi Robin d’inviter de nombreux musiciens, compagnons de route ou simples rencontres éphémères. Pour « Taziri », Titi Robin prolonge sa collaboration avec le jeune et charismatique artiste gnawa Mehdi Nassouli . Après avoir enregistré ensemble l’album « Likaat » et partagé la scène pour le spectacle « Les Rives », l’auteur compose un répertoire original de 9 titres (chantés ou instrumentaux), destiné à sublimer la belle voix du jeune marocain et le son de son guembri. On retrouve sur cet album Ze Luis Nascimento et Francis Varis, collaborateurs réguliers de la discographie de Robin, ainsi que les invités Foulane Bouhssine au ribab marocain et les frères Saadna. « Taziri », signifiant en berbère le clair de lune, emprunte les côtes escarpées du pourtour méditerranéen pour aller renouer le lien entre l’Europe et le Nord-Ouest africain. La musique berbère a laissé des traces autant dans la musique populaire noire américaine que dans la culture andalouse. « Taziri » est un blues méditerranéen, tendant un pont musical entre les rives nord et sud de cette mer que nous avons en commun.
«Voila qu’un étranger arrive, sans faire de bruit, / Sans laisser de traces derrière lui.»
De Mashreq à Maghreb (extrait)
« Je n’ai pas gagné des millions de dirhams / pour être riche et honoré. / Je n’ai pas dirigé des millions d’hommes / pour voler au dessus des autres comme un roi. / Je n’ai pas couru comme un fou à l’aube. / Je prends feu, de moi-même, en dedans, / ton verre et mon verre remplis de thé sucré. / Mon frère, mon ami, me voilà. / Moi, c’est la vie qui a été mon école, / moi, c’est le peuple qui m’a formé. / Moi, c’est la vie qui a été mon école, / moi, c’est le peuple qui m’a formé. // Pour apprendre le sens de l’amitié / je n’ai pas eu besoin de milliers de livres / Etre à tes côtés, mon frère, ça a suffit. // Diplômé à l’école de la rue / C’est la vie qui m’a tout appris. // Je n’ai pas lu des milliers de livres pour comprendre l’amitié / J’ai juste lu dans ton cœur, mon frère, ça a suffit. (en français) // Diplômé à l’école de la rue / C’est la vie qui m’a tout appris… »
Diplômé (extrait des paroles – version française)
Production: World Village / Distribution: PIAS
Photo de couverture: Louis Vincent /
photo des musiciens: Thomas Dorn